Paul Klee
Il était seulement appelé "l'unique" par ses collègues artistes : Paul Klee (1879-1940) a façonné la compréhension de l'art moderne comme personne d'autre. Avec ses compositions en mosaïque, il a créé un style totalement nouveau.
Né à Berne en 1879, Klee, Suisse allemand, se révèle très tôt être un double talent : ses talents de dessinateur, mais aussi sa... pratique du violon, lui promettent une carrière musicale et artistique. Klee se décide pour l'art et entre à l'Académie des Beaux-Arts de Munich, où il étudie notamment auprès de Franz von Stuck. Mais ce n'est pas tant ses études universitaires qu'un long voyage d'étude en Italie avec des amis artistes qui l'a aidé à développer un style indépendant. Des représentations symboliques subtiles, pleines d'esprit et d'humour, sont devenues sa marque de fabrique. Il ne s'agit généralement que de petits formats, souvent de simples dessins, qui enchantent virtuellement le spectateur.
En 1906, Klee épouse la pianiste Lily Stumpf et ils ont un fils, Felix. La jeune famille menait une vie très retirée à Munich. Ce n'est que par l'intermédiaire du dessinateur Alfred Kubin que Klee fait connaissance avec le cercle du "Blaue Reiter". Klee se lie rapidement d'amitié avec Kandinsky et Marc, avec lesquels il partage la conviction que la création artistique est de nature spirituelle.
Un voyage dans la ville nord-africaine de Tunis en 1914 avec ses amis peintres August Macke et Louis Moilliet a permis à Klee de trouver une nouvelle joie dans la couleur et une véritable frénésie créatrice. "La couleur m'a. Je n'ai pas besoin de chasser pour ça. Il me tient pour toujours, je le sais. C'est le sens de l'heure heureuse : moi et la couleur ne font qu'un. Je suis un peintre. il écrit dans son journal. D'innombrables aquarelles ont suivi, avec lesquelles il a développé son propre style unique.
Les expositions du Blaue Reiter ont rendu Klee célèbre. Lorsqu'il est nommé "maître" au Bauhaus, il est déjà un artiste célèbre. La campagne nationale-socialiste contre "l'art dégénéré" amène Klee à quitter l'Allemagne en 1933 et à se réinstaller en Suisse. Avec une véritable fureur du travail, il tente de se rebeller contre une maladie incurable qui vaincra le peintre, devenu lui aussi internationalement célèbre, quelques années plus tard seulement (1940).
Né à Berne en 1879, Klee, Suisse allemand, se révèle très tôt être un double talent : ses talents de dessinateur, mais aussi sa... pratique du violon, lui promettent une carrière musicale et artistique. Klee se décide pour l'art et entre à l'Académie des Beaux-Arts de Munich, où il étudie notamment auprès de Franz von Stuck. Mais ce n'est pas tant ses études universitaires qu'un long voyage d'étude en Italie avec des amis artistes qui l'a aidé à développer un style indépendant. Des représentations symboliques subtiles, pleines d'esprit et d'humour, sont devenues sa marque de fabrique. Il ne s'agit généralement que de petits formats, souvent de simples dessins, qui enchantent virtuellement le spectateur.
En 1906, Klee épouse la pianiste Lily Stumpf et ils ont un fils, Felix. La jeune famille menait une vie très retirée à Munich. Ce n'est que par l'intermédiaire du dessinateur Alfred Kubin que Klee fait connaissance avec le cercle du "Blaue Reiter". Klee se lie rapidement d'amitié avec Kandinsky et Marc, avec lesquels il partage la conviction que la création artistique est de nature spirituelle.
Un voyage dans la ville nord-africaine de Tunis en 1914 avec ses amis peintres August Macke et Louis Moilliet a permis à Klee de trouver une nouvelle joie dans la couleur et une véritable frénésie créatrice. "La couleur m'a. Je n'ai pas besoin de chasser pour ça. Il me tient pour toujours, je le sais. C'est le sens de l'heure heureuse : moi et la couleur ne font qu'un. Je suis un peintre. il écrit dans son journal. D'innombrables aquarelles ont suivi, avec lesquelles il a développé son propre style unique.
Les expositions du Blaue Reiter ont rendu Klee célèbre. Lorsqu'il est nommé "maître" au Bauhaus, il est déjà un artiste célèbre. La campagne nationale-socialiste contre "l'art dégénéré" amène Klee à quitter l'Allemagne en 1933 et à se réinstaller en Suisse. Avec une véritable fureur du travail, il tente de se rebeller contre une maladie incurable qui vaincra le peintre, devenu lui aussi internationalement célèbre, quelques années plus tard seulement (1940).